[Blabla ] 1 + 1 = échec et mat

Réflexion du jour, bonjour.

Hier soir, j’ai réalisé quelque chose que je savais déjà, mais qui m’a pourtant frappée comme si c’était une première pour moi : être de mauvaise foi en reprochant à l’autre ce que l’on fait soit-même. Ou pire : ce que l’on a osé faire, alors que l’autre n’a qu’à peine effleuré le sujet.

« La mauvaise foi fait violence à la vérité, mais d’une manière qui en fait une espèce particulière de mensonge. »

En réalité, je crois que tout le monde l’a plus ou moins fait. Cette fausseté est plus forte que nous car le comportement de l’autre nous blesse, et alors on ne peut s’empêcher de le lui faire remarquer, de le lui reprocher. Cependant… N’est-ce pas terriblement égoïste ? L’individu que l’on a en face de nous n’a-t-il pas le droit de nous dire d’aller nous faire foutre ? Après tout, nous l’avons nous-même dépassé de nombreuses bornes, et lui n’a rien fait de mal. Si ce n’est ce petit cheveux de travers, ce petit détail qui n’est en réalité que peu de choses, mais que l’on transforme en bombe nucléaire.

– JID Ryan | Ice –

La question qui me vient jusqu’aux lèvres, et que j’ai tant de mal à formuler car elle me dégoûte tellement… : pourquoi ces autres ont-ils des droits qu’ils ne me laissent pas ? Pourquoi ces gens me reprochent-ils certains de mes actes alors qu’eux-même font bien pire ?

Je connais cette réponse, mais la situation me révolte toujours autant. J’ai déjà vécu cette injustice, cette mauvaise fois écœurante, mais les faits m’agacent toujours autant. Je n’ai qu’une seule envie : celle de répondre avec assurance que l’on ne récolte que ce que l’on a semé. Car on ne peut pas demander à autrui quelque chose que l’on ne s’impose pas déjà à soit-même. On ne peut pas recevoir du respect quand nous-même nous ne respectons rien.

Dure loi de la vie. Moi, j’appelle ça des mathématiques.